đ Jâai envie de prolonger le post de Cyril FOURNIER car il conduit, je pense, chacun Ă se questionner⊠CrĂ©er des espaces oĂč « dire » sert encore Ă quelque chose, ce nâest pas un slogan. Câest un acte de #management. âš Cela demande dâaccepter dâentendre des vĂ©ritĂ©s inconfortables. Pas pour sây soumettre systĂ©matiquement, mais pour les considĂ©rer sans mettre Ă lâĂ©cart celle ou celui qui les formule. Trop dâorganisations veulent des « Ă©quipes forces de proposition »⊠à condition que les propositions soient confortables ou dĂ©jĂ alignĂ©es avec la ligne dĂ©cidĂ©e. On ne peut pas rĂ©clamer lâĂ©change libre tout en refusant le prix de lâinconfort quâil amĂšne. âš Cela demande dâĂȘtre prĂȘt Ă revoir une dĂ©cision si nĂ©cessaire. ReconnaĂźtre quâune dĂ©cision prise nâest plus la meilleure, que des informations nouvelles la rendent caduque, ce nâest pas un Ă©chec. Câest un signe de maturitĂ© collective. Rien nâuse plus que de voir des dĂ©cisions absurdes continuer « parce que câest dĂ©cidĂ© » ( en rĂ©f. Ă Christian Morel đ). âš Cela demande de soutenir celle ou celui qui parle plutĂŽt que de le sanctionner par lâisolement. Trop souvent, celui qui alerte ou questionne finit par ĂȘtre marginalisĂ©. Alors quâen rĂ©alitĂ©, câest elle ou lui qui prend le risque dâinviter le collectif Ă se questionner, dans lâintĂ©rĂȘt⊠du collectif, justement ( position meta - intention positive- Ă©cologie systĂ©mique - alignement #pnl). đŻ Une organisation qui valorise lâĂ©change se protĂšge, sur le long terme, des angles morts. Elle Ă©vite le dĂ©clin silencieux de lâorganisation elle-mĂȘme, celui quâon ne voit pas tout de suite dans les indicateurs, mais qui se manifeste plus tard par le turnover, la baisse de lâengagement et lâeffritement de la qualitĂ©. Un espace pour « dire » nâest pas un luxe. Câest un investissement pour la santĂ© de lâorganisation.